Évaluer la situation #
Dessaler n’est pas anodin. Selon les conditions, on peut se faire mal (et peur).
- Dès que l’on fait surface : vérifier les bouts et autres objets suceptibles de vous gêner.
- Situer où l’on est sur le plan d’eau et du temps disponible pour resaler : cailloux, autre bateau.
- Si vous estimez que vous n’avez pas le temps de redresser le bateau face à un danger, privilégiez l’humain au matériel.
Le maître mot du ressalage est la temporisation: il faut être rapide, mais pas se précipiter.
Ressaler #
- Choquer le halebas et l’écoute en grand.
- Mettre le bateau face au vent en faisant un pivot à l’aide du liston et de la dérive.
- Une fois le bateau face au vent, faites pivot avec la dérive. En cas de vent fort, il n’est pas rare que le bateau vous tombe dessus : attention à la tête.
- Attraper l’intérieur du cockpit et hissez vous le plus à plat possible.
- Se mettre à la cape puis ranger le bateau.
- Faire un bilan : casse de matériel et état physique de l’équipage. Reprendre la navigation ou rentrer selon.
Dessalage au près #
Le dessalage au près se produit souvent pendant une risée, il faut loffer ou choquer pour l’éviter.
Au près, avec une régulation efficace on peut éviter de se mouiller.
Dessalage au portant #
Au portant, le déssalage est souvent le fruit d’un roulis rythmique, d’une contre-gîte trop importante ou d’une risée. Il est souvent beaucoup plus soudain qu’au près.
Au portant, il faut éviter de “s’accrocher” et réagir rapidement pour éviter de faire chapeau.
Faire chapeau #
Faire chapeau signifie que le bateau est complêtement retourné, c’est une situation à éviter. Le risque étant que la dérive glisse dans l’eau, le redressement s’en trouvera complexifié.
Si vous faites chapeau, il faut beaucoup de force pour extraire la voile à la succion de l’eau, penser à choquer dès que possible.